Livres sur les chats.

J'espère ne pas me tromper de catégorie pour poster ce sujet.

Voilà, je cherche des livres fiables pour en apprendre toujours plus sur les chats. On m'a donné une liste, mais ma bibli n'a pas ces livres. Je vous copie-colle donc la liste des livres qu'a ma bibli. Si vous en avez lu certains, donnez-moi votre avis. (Je pourrais tous les emprunter, mais les personnes qui se chargent d'enregistrer les livres pour me les rendre accessibles me découperaient sûrement en morceaux. Donc, je vais essayer de trier avec votre aide.) Merci d'avance.

Votre chat et vous: Valérie Dramard
Larousse du chat et du chaton
Je m'occupe de mon chat: Starke
L'officiel du chat: Bruno Tary
Questions vétérinaire spécial chat: Fogle.
Le comportement: David Taylor
Le chat révélé: Morris Desmond
Chat passion, pour bien comprendre son chat et le soigner: Elga Hofmann
Guide pratique du comportement du chat: Edith Beaumont-Graff

Je vais aussi lire «Tout sur la psychologie du chat», de Joel Dehasse.
Si vous avez d'autres livres à me conseiller, n'hésitez pas! Bon, je les ajouterai aux autres qui seront, si possible, à acheter...

Je n'ai lu Joel Dehasse que pour les chiens, n'ai pas lu les livres de Dehasse sur les chats, s'il est aussi compétent sur les chats que sur les chiens, fais enregistrer tous ses livres!

Au fait, tu n'as pas de chien guide?

Tu n'es pas le seul à me dire du bien de Dehasse. En tout cas, celui dont j'ai parlé, je vais le faire enregistrer... En fait, il l'a été, mais... ils ont inséré les numéros des pages... à chaque page... il y a 600 pages... (C'est une politique de la bibli bénévole qui me l'a fait: ils font ça pour les livres où il y a des notes et des renvois. On peut les zapper, mais il faut un appareil qui coûte la peau des fesses.) Donc je dois le faire réenregistrer, parce que 600 pages de «page 1, page 2, page 3, etc», c'est au-dessus de mes forces. MDR!

Non, je n'ai pas de chien guide, car... j'ai la phobie des chiens. Attention, ça ne veut pas dire que je ne me préoccupe pas de leur sort. Heureusement que j'en ai la phobie, sinon, j'aurais sûrement autant de chiens que de chats, étant donné tout ce que j'entends sur des animaux abandonnés/maltraités, etc, et que je voudrais tous les sauver. ;-)

Je confirme ce que dit Cool, Joël Dehasse est vraiment quelqu'un de bien, une amie du club canin où je vais ,vient d'aller le voir il y a deux jours avec son chien (son mari, son fils et son deuxième chien), et il a très vite cerné le problème et prescrit un traitement.

oui je confirme Joel Dehasse est vraiment top dans sa profession. Mais il est plus "chat" que "chien". Il comprend le moindre frémissement de moustache du chat et il est surtout très respectueux de l'animal.

Il raconte dans son livre, qu'un de ses chats était en situation de "chassé". Tous les autres chats lui tombaient dessus et lui, pauvre petit, vivait caché ou perché sur une armoire. Ce petit a trouvé refuge chez un voisin où il a pu s'épanouir. Respectueux de l'animal et pour le bonheur du chat, JD a accepté la décision du chat qui a pu aller vivre chez le voisin. La classe quand meme

C'est une belle anecdote, Joelle. J'espère que j'aurais été (ou serai) capable de faire cela, si l'un de mes chats était en souffrance et trouvait à s'épanouir ailleurs.

Une amie m'a simplement fait un tout petit reproche quant à ce livre, mais sinon, elle le conseille aussi.

quel reproche a été fait par ton amie?

Moi pas de souci. les chats qui ne se plaisent pas chez........... les voisins, trouvent refuge à la maison. A l'inverse, l'occasion ne s'est jamais présenté. Je le regrette d'ailleurs. J'en verrai bien un ou deux aller squatter ailleurs que je ne m'en porterais pas plus mal ( pour celles qui ne me connaissent pas, je plaisante sur le dernier point)

J'ai lu "Guide pratique du comportement du chat" d'Edith Beaumont-Graff et j'ai vraiment trouvé ça intelligent et facile.
L'auteur expose une situation de la vie courante et la décrit du point de vue du propriétaire et du point de vue du chat.
J'y ai appris quelques trucs et en tout cas je le conseille à tous ceux qui ne connaissent pas encore très bien nos amis félins.

Merci, Mahoute, pour ton avis. :-) Je te dirai ce que j'en pense si je le lis (je le lirai sûrement, vu ce que tu en dis).

Joelle, je me doutais bien que tu plaisantais quant à ton souhait de voir partir certains de tes chats, sinon, tu n'en aurais pas. Attention aux chats des voisins... bientôt, tu auras une ménagerie. ;-)

Alors, le reproche fait par mon amie est qu'apparemment, Joel Dehasse dit qu'on peut séparer un chaton de sa mère à partir de cinq semaines, alors qu'il semblerait qu'il vaille mieux attendre trois mois et des bananes...

je ne me souviens pas qu'il ait écrit cela au sujet de la séparation. Il faudrait que je prenne le temps de faire des recherches.
j'apprécie beaucoup dehasse pour l'approche empathique qu'il a du monde animal, mais je ne bois pas non plus tout ce qu'il écrit comme du petit lait. J'ai également eu un échange de mails avec lui au sujet des chats dégriffés dont il dit qu'ils ne sont pas handicapés, qu'il n'y a pas de conséquences sur leur caractère et leur comportement. Et là, nous ne sommes pas d'accord du tout. J'ai eu un chat dégriffé (pas par moi) et point de vue santé, je peux dire qu'il avait les pattes arquées et qu'il marchait mal. Point de vue comportement, il ne chassait pas, ne grimpait pas aux arbres. Bon, c'était peut être un cas particulier. Mais j'ai lu beaucoup de cas comme lui.
On peut être un bon vétérinaire et un bon comportementaliste et faire des erreurs tout de même.

En fait, j'ai dû rêver le «cinq semaines», car c'est très tôt, mais mon amie m'a dit qu'il est indiqué, dans le livre de Dehasse, qu'on peut séparer un chaton de sa mère avant trois mois.

Je partage ton avis quant aux chats dégriffés, Joelle. Je n'ai pas lu grand-chose là-dessus, mais... instinctivement, je verrais ça comme une amputation... Enfin, les griffes d'un chat lui servent beaucoup, donc... Bien sûr, les comportementalistes qui disent cela ont observé des cas, ils ne le disent pas juste comme ça, mais c'est quand même quelque chose qui, pour moi, reste dangereux pour la santé mentale et physique du chat.
Et puis, je fais de l'anthropomorphisme (oui, je sais, c'est mal), et je me dis que c'est comme si on m'enlevait mes ongles...

Joelle a écrit:
On peut être un bon vétérinaire et un bon comportementaliste et faire des erreurs tout de même.

C'est quelque chose que j'ai du mal à admettre... Pour moi, quelqu'un qui cherche, qui étudie, se renseigne, fera, au fil du temps, de moins en moins d'erreurs. Mais le bon sens veut que tu aies raison, car rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, rien n'est acquis, il n'y a pas un comportement type. C'est pour ça que j'ai peur de ne pas savoir faire la part des choses quant à ce que je lis un peu partout... alors, j'essaie d'utiliser ma logique, et de la confronter avec ce que je lis.

l'humain n'est pas infaillible et les vétos comme les autres. Ce ne sont pas des machines. Et en matière de comportement, c'est vraiment difficile car les recherches ne font que commencer. Et comme tout ce qui à trait au mental, comme pout les humains, la compréhension n'est pas aisée, d'autant plus que l'animal n'a que son comportement pour dire sa souffrance. pas facile à psychanalyser!!! et les interprétations varient certainement en fonction de la sensibilité de chacun.

Mais pour t'approcher au plus près de ce que ressent ton chat, il ne faut surtout pas faire d'antropomorphisme. De l'empathie oui. Essayer de se mettre à sa place oui. Mais pas le mettre à ta place. Mais ne pas considérer, comme certains peuvent le faire, qu'un animal n'est mue que par ses hormones (donc sans coeur, sans pensées, sans réactions affectives etc).

Autrement, ne te lance dans le bouquin de dehasse, que lorsque tu en auras lu d'autres avant. C'est un gros pavé, bien costaud. A ne pas mettre dans toutes les mains.

Je sais bien que le comportement d'un animal n'est pas facile à interpréter, et que les interprétations varient selon la sensibilité de chacun.
Je sais aussi que le livre de Dehasse est très gros, et je me doute qu'il doit être dense.
Je sais aussi qu'il ne faut pas faire d'antropomorphisme, mais ça, ce n'est pas toujours facile. ;-) En tout cas, je refuse de penser que les animaux ne réagissent qu'avec leurs hormones (donc là, nous sommes d'accord).

Conclusion: dommage que les animaux ne puissent pas nous expliquer ce qu'ils ressentent, car plus je me renseigne, plus je pense qu'on tâtonne...

je pense (et je suis de l'avis de dehasse sur ce point), les animaux font de très gros efforts pour nous comprendre et communiquer avec nous. Le problème, c'est que nous ne faisons pas d'effort pour les comprendre eux. Je pense qu'ils nous montrent, qu'ils nous disent beaucoup de choses . Mais l'idée qu'un animal puisse penser, et communiquer, qu'un animal aspire à quelque chose dans sa vie, sont des notions très récentes pour l'homme; Tellement récentes, que beaucoup d'humains n'imaginent meme pas un animal autrement que comme un morceau de viande ou un objet.

Je crois aussi que l'on essaye ytop de mettre de mots sur leurs pensées et c'est peut etre là le problème. L'humain est très cartésien; je ne pense pas que le chat le soit.

C'est vrai qu'il est assez dur pour l'homme d'adopter un autre mode de penser que le sien. Je m'y efforce depuis peu, mais... je m'y perds un peu.

Par contre, je me souviens que j'ai été choquée quand, en philo (en 1998), on a fait un texte disant pue les animaux ne pensaient pas, n'avaient pas d'émotions. Et je croyais... je croyais vraiment que tout le monde pensait comme moi. ;-) Et je découvre que, comme tu le dis, Joelle, ces études sont récentes, et qu'il y a encore beaucoup de gens qui pensent que les animaux ne ressentent pas, ne pensent pas. Quelle vanité de la part de l'homme de secroire la seule espèce pensante! Bien sûr, l'animal ne pense pas comme nous, pas avec notre mode de pensée, mais il pense et ressent beaucoup. Il y en a un, il vient me voir quand je suis contrariée, et se transforme en câlin ambulant. Alors, hein!
Ce qui rejoint ce que tu dis: ils font de gros efforts pour nous comprendre et communiquer. Mais là encore, on n'est pas habitué à ce mode de communication... Surtout moi pui ne peut pas voir «la tête» pu'ils font, ou leurs expressions, etc... Sultana (que j'avais avant) miaulait toujours pour me prévenir qu'elle arrivait...
Bon, j'arrête de raconter ma vie, je dois soûler.

mais non Betty, au contraire.
Je trouve que l'échange que tu as avec Joëlle est vraiment pertinent.
Je me souviens également de ma terminale ou je me suis (pour la première fois dans ma scolarité) énervé contre mon prof de philo qui soutenait que les animaux n'avaient pas d'âmes, pas d'émotions et n'étaient guidés que par des besoins primaires tels que manger dormir, chasser etc... et contrairement à toi, personne ne m'a suivi dans la classe
Quelle libération et soulagment de pouvoir lire, noir sur blanc que les animaux sont des êtres pensants et que leur vie n'est pas régie que par des hormones, des instincts.

Pour ma part, il n'y a qu'ici que je peux le dire, sans passer pour "la douce félée qui yoyotte à propos de ses chats".
Mes chats me surprennent sans cesse, dans la façon dont ils peuvent être des éponges lorsque je vais mal, comment ils communiquent leur stress, leur amour, leurs besoins et envies.
Et pourtant, comme dis plus haut, je ne fais pas beaucoup d'efforts pour les comprendre, contrairement à eux...
Nous avons tant de choses à apprendre des animaux, c'est évident.

Je me rends malheureusement compte de ce que tu dis: beaucoup de gens pensent encore que les animaux n'ont pas ou peu d'émotions. Pourtant, qui sait les observer s'aperçoit du contraire.