Réunion des anti-prédateurs

Les anti-prédateurs se sont réunis hier à Serres

C’est dans les Hautes-Alpes, à Serres, que les éleveurs anti prédateurs se sont réunis le 16 avril pour un congrès inter-associatif.
Pas d’ours, pas de loup et pas de lynx. C’est en ces quelques mots que nous pouvons résumer la mentalité des éleveurs qui se sont réunis lundi à Serres pour un congrès anti-prédateurs. "ni ours, ni indemnisations, les pyrénées vivantes et tranquilles" peut-on lire sur une banderole.

Nous sommes prévenus : les forces anti ours et anti loups se réunissent et sont en colère. Tout le gratin des éleveurs est là : ceux qui aiment leur travail (mais sans les contraintes), la montagne (mais sans animaux sauvages) et qui pleurent devant les caméras quand un mouton termine dans le ventre d’un loup plutôt qu’à l’abattoir.

L’organisateur n’est autre que Joseph Jouffrey, bien connu des associations de protection de la nature. Rappelez-vous : le 18 février 2006, Joseph Jouffrey, Président de la fédération départementale ovine, avait confié au journaliste Lionel ARCE-MENSO avoir participé avec un groupe de personnes à la capture de quatre loups et les avoir relâchés à proximité de grandes villes de la région PACA. Rappelez-vous encore, c’est suite à des prédations sur son troupeau de 3500 têtes que deux loups avaient été abattus le 7 septembre 2006.

Henriette Martinez, bien connue elle aussi pour ses positions radicales, sert une fois de plus à la salle un discours inutile et ridicule, mais qui plaît aux éleveurs du congrès inter-massifs contre la prédation : "Le jour où le loup arrivera en forêt de Rambouillet et bouffera un caniche, on nous prendra peut-être au sérieux."

Non, Madame Martinez, on ne vous prendra jamais au sérieux. Vous manipulez les gens et intimidez ceux qui, dans votre profession, ont l’intelligence de tolérer la présence des grands prédateurs et de faire leur travail correctement. Si les conditions d’élevage en montagne ne vous conviennent pas, la France offre des espaces de plaine où vous pourrez laisser vos moutons sans craindre le loup.

En France, vous vous permettez de critiquer les subventions qui vous sont accordées. Combien d’entre vous serait encore éleveur s’il ne percevait plus aucun soutien ? Comment prendre votre discours au sérieux quand, dans d’autres pays, l’élevage se porte bien malgré la présence de milliers d’ours et de loups ?

Vous militez pour les tirs de loups et l’autodéfense en cas d’attaque sur vos troupeaux. Encore un peu de lobbying et vous parviendrez bien à faire classer le mouton comme espèce protégée.

Christophe CORET
Président de l’association AVES FRANCE
65 rue des bons enfants
76000 ROUEN
Tél. : 02.76.00.82.68 - 06.28.08.23.46
contact@aves.asso.fr

Ref : aves.asso.fr

Franchement je comprends pas comment on peut être à la fois aussi extrémiste et aussi ignare...

Bonsoir,

Il faut resté vigilant.

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