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SOS pour les bonobos ...

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SOS pour les bonobos ... Empty SOS pour les bonobos ...

Message par Invité Ven 7 Avr - 20:36

CONGO

Appel à la sauvegarde
des singes bonobos

NOUVELOBS.COM | 07.04.06 | 14:56

Les singes "hippies", connus pour résoudre leurs problèmes par des contacts sexuels, sont en voie de disparition au Congo, tués pour la commercialisation de leur chair.



T andis que les ruraux au Congo-Kinshasa imaginent toutes sortes de traquenards pour capturer des bonobos, des scientifiques font preuve eux aussi d'imagination pour sauver de l'extinction ce primate surnommé en anglais "hippie chimp", le "singe hippie" en raison de sa propension à préférer l'amour à la guerre.
Le bonobo (pan paniscus) est un très proche parent de l'homme. Malheureusement, il est prisé de certains gourmets qui trouvent sa chair particulièrement savoureuse. Ce chimpanzé arboricole vigoureux à la bonne bouille ridée est décimé jusque dans son refuge dans les forêts tropicales du centre et du nord du Congo-Kinshasa, en plein coeur de l'Afrique, son unique habitat naturel dans le monde.

Le singe hippie

Sally Coxe de la Bonobo Conservation Initiative, une organisation dont le siège est à Washington, estime que "les laisser mourir serait une catastrophe".
Les bonobos adorent le contact physique. Dans cette espèce, on se souhaite la bienvenue en se touchant le sexe en guise de poignée de main ou en se frottant langoureusement l'un contre l'autre.



Et les querelles, qui ne durent guère, se concluent couramment par un baiser sur les lèvres et un accouplement express.
Malgré une activité sexuelle débridée, les femelles bonobos n'ont un petit qu'une fois tous les cinq ans, ce qui rend cette espèce particulièrement vulnérable.

Plus que 5.000

On estime qu'il n'y guère plus de 5.000 bonobos en liberté aujourd'hui contre 100.000 estimés en 1984, selon Ino Guabini, un primatologue du Fonds mondial de la nature (WWF). "Il ne fait aucun doute que les bonobos sont sérieusement menacés", explique-t-il en pleine forêt sur un fond sonore de chants d'oiseaux, de cris d'animaux et d'insectes. "Il faut prendre des mesures urgentes ou alors il n'y a aucun moyen de protéger les espèces".
Mais dans les villages, la chasse au bonobo est une affaire rentable. Un seul spécimen peut rapporter 170 euros à Richard Ipaka, un braconnier de 50 ans qui vend le produit de sa chasse dans la capitale provinciale de Mbandaka. "Ca permet de vivre deux mois", note-t-il en faisant part de son étonnement quand on lui dit que ce singe est en voie de disparition et qu'il n'existe à l'état sauvage dans aucun autre pays.

Le rendre ivre mort ou lui donner de la viande empoisonnée

Le meilleur moyen de capturer un bonobo est de le rendre ivre mort en lui donnant de la bière ou du vin de palme. Des braconniers vont même jusqu'à les appâter avec de la viande empoisonnée, ce qui permet de tuer jusqu'à une vingtaine de singes d'un seul coup. La viande se retrouve ensuite sur les marchés locaux.
Quant à Richard Ipaka, il prend les pauvres bêtes pour cible avec sa Kalachnikov alors qu'elles dorment paisiblement dans les arbres. Les guerres qui ont déchiré l'ancien Zaïre depuis le milieu des années 90 ont vu des réfugiés et des miliciens affamés traverser le pays en tous sens, et se nourrir d'une faune dont les bonobos représentent un mets de choix.
"Nos ancêtres ont mangé des bonobos depuis des centaines d'années, comment pourraient-ils disparaître?", demande naïvement Richard Ipaka qui se refuse à voir l'évidence. Il devient de plus en plus rare en effet d'apercevoir le singe pacifique et pas seulement parce qu'il joue à cache-cache.

Tabou

Le meilleur endroit pour les voir actuellement demeure le "Paradis des bonobos", un sanctuaire situé près de Kinshasa, la capitale, où ont trouvé refuge des dizaines de singes sauvés du braconnage par la police.
Un tabou en vigueur dans certaines communautés du pays pourrait aider à sauver cette espèce. Certaines peuplades sont en effet convaincues que le bonobo est un être humain et qu'il ne doit pas être chassé. Reste à en convaincre la majorité des villages et c'est la tâche à laquelle s'est attelée Sally Coxe dont l'organisation a commencé à délimiter une "forêt de la paix" pour les bonobos, un sanctuaire plus grand que le Pays de Galles. (AP)



J'ignorais qu'on les traquait et qu'on les tuait pour les manger , quelle horreur ire colere pleure !

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