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Rapport sur l'industrie chinoise de la fourrure

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Rapport sur l'industrie chinoise de la fourrure Empty Rapport sur l'industrie chinoise de la fourrure

Message par joelle Dim 5 Fév - 12:35

Un rapport sur l’industrie chinoise de la fourrure


Massacre sans pitié : l'indescriptible horreur des élevages d'animaux à fourrure en Chine

Nous sommes habitués aux conditions d'élevage d'animaux à fourrure de Scandinavie et d'Europe de l'Est, où des centaines de milliers d'animaux sauvages sont détenus en batterie avant de subir une mort brutale au nom de la mode et de la vanité. Des conditions de vie idéales, des lois suffisantes concernant le bien-être des animaux dans les pays producteurs, des animaux heureux parce qu'ils fournissent une fourrure brillante, voilà ce qui est depuis longtemps et mensongèrement clamé par l'industrie.
À l'exception de quelques stations chic de sports d'hiver, les manteaux, les capes et autres vêtements en fourrure coûteux ont pratiquement disparu des rues de Suisse. La plupart des gens sont gênés d'être vus habillés de la sorte. D'autres ne veulent pas dépenser des milliers de francs suisses dans ce luxe tape-à-l'œil. Après tout, il y a d'innombrables manières de rester au chaud tout en étant à la mode.

Et pourtant la fourrure est toujours une énorme industrie. Toute une chaîne d'acteurs commerciaux en tire profit : éleveurs, agriculteurs, exportateurs, importateurs, grossistes, détaillants, boutiques, grandes surfaces et maisons de couture. Accusant jadis des ventes qui diminuaient sans cesse, ils se sont affairés à développer de nouveaux marchés. Le résultat : des vêtements en fourrure produits en masse et accessibles à tous. Les créateurs de mode ont également proclamé que les garnitures en fourrure étaient chic et « tendance ». Au lieu de manteaux complets, la fourrure orne maintenant tout, des chaussures aux parkas, en passant par les manteaux; même les vêtements pour enfants semblent ne plus pouvoir s'en passer. L'engouement pour la fourrure est partout !

Aujourd'hui, la plupart des fourrures bon marché qui ornent les capuchons et les cols proviennent de Chine, un pays qui domine la plupart des marchés. Il est estimé que la Chine produit, chaque année, plus de 1,5 million de peaux de renard et approximativement le même nombre de peaux de chien viverrin. Les autres espèces communes « produites » en Chine incluent les visons, et même les chiens et les chats. La Chine inonde littéralement le marché de la fourrure avec ses articles !

Cela n'étonnera donc pas que, comme dans les autres pays producteurs, et au mépris de toutes les normes élémentaires du bien-être animal, des millions d'animaux à fourrure y soient détenus dans des cages grillagées et tout aussi scandaleusement exiguës. Jusqu'à il y a quelques semaines, personne ne connaissait la vérité au sujet de la mise à mort des renards et des chiens viverrins dans les élevages chinois. En collaboration avec des protecteurs asiatiques des animaux qui, pour documenter ce sinistre commerce, ont filmé en caméra cachée dans les provinces les plus reculées, la Société suisse de protection des animaux (PSA) révèle aujourd'hui la terrible vérité. Joignant ses forces avec les organismes de conservation et de protection animale, la PSA va aujourd'hui révéler au monde le résultat de ces investigations. L'indescriptible horreur que nous y avons découverte dépasse tout ce que nous savions sur les conditions de vie cauchemardesques et les méthodes de mise à mort brutales utilisées dans les élevages occidentaux.

En publiant ces images épouvantables et profondément perturbantes provenant de Chine, nous voulons que tout le monde soit conscient de ce qui se cache vraiment derrière la garniture de son col ou de son capuchon; conscient des conditions de vie dans lesquelles ces animaux vivent et de la façon dont ils sont mis à mort. Cette indescriptible honte n'a aucune place dans un monde dit civilisé. Pour que cela cesse, le public a besoin de connaître la vérité, afin que toute personne responsable et humaine ne veuille plus jamais porter le produit de tant de souffrances.

Notre document se concentre sur les renards et autres animaux sauvages. Néanmoins, la Chine exporte aussi les peaux des animaux de compagnie que nous aimons tant. Il ne fait aucun doute que les chiens et chats sont détenus et abattus dans les mêmes conditions atroces que les animaux sauvages. L'an dernier, lors de pourparlers concernant la révision de l'Acte suisse pour la protection des animaux, j'ai personnellement demandé au ministre suisse de l'Économie, Josef Deiss, d'interdire au moins l'importation de fourrures de chiens et de chats en provenance de Chine. Une telle interdiction a déjà été votée aux États-Unis ainsi que dans plusieurs pays européens. Mais ma demande est tombée dans l'oreille d'un sourd. Je vais tenter de présenter ce documentaire à M. Deiss, en espérant qu'il aura l'estomac suffisamment bien accroché pour le visionner.

Quatre-vingt mille personnes ont signé la pétition contre l'importation de fourrures de chiens et de chats en provenance de Chine. La PSA l'a déposée à Berne et le Dr Paul Guenter, conseiller national, la fera bientôt suivre au Parlement. Nous ne nous reposerons pas tant que cette abomination ne sera pas bannie de notre pays !

Pour terminer, je voudrais saluer les investigateurs asiatiques qui ont tourné ce documentaire en caméra cachée. Ils ont accepté de prendre d'énormes risques et leurs vies seraient menacées si leurs noms étaient révélés. Pour les protéger, même leurs voix ont été modifiées dans ce reportage. Devant rester anonymes, ils n'auront jamais la reconnaissance et les remerciements du public qu'ils méritent tant. Je profite donc de cette opportunité pour remercier ces courageuses personnes et exprimer tout mon respect et toute mon admiration pour ce qu'elles ont accompli. Puisque nous ne pourrons jamais les remercier en personne, je tenais donc à les saluer ici et publiquement pour leur contribution.

Heinz Lienhard

Résumé

Ceci est le tout premier rapport provenant de l'intérieur des élevages chinois d'animaux à fourrure. Des enquêteurs de la Société suisse de protection des animaux (PSA) et de East International ont visité de nombreuses fermes de la province de Hebei. Le nombre d'animaux détenus dans ces lieux varie entre 50 et 6 000. Ce rapport est basé sur des recherches menées en 2004 et en janvier 2005. Il fournit des informations inédites sur l'industrie chinoise de la fourrure, décrit et documente ses pratiques d'élevage et d'abattage. Il situe la Chine dans un contexte global, démontrant que ce pays est le premier exportateur mondial de vêtements de fourrure, ce qui implique des liens directs avec l'Union Européenne et les Etats-Unis. Ce rapport s'achève avec d'urgentes recommandations s'adressant aux responsables politiques, aux revendeurs, aux stylistes ainsi qu'aux consommateurs.

Pendant au moins dix ans, l'industrie internationale de la fourrure a financé et coordonné une vaste campagne ayant pour but de dissiper la honte et la mauvaise image rattachées au port de la fourrure. Le mélange de la fourrure avec la soie, la laine, le suède et le cuir, l'emploi de nouvelles techniques comme l'assemblage et le découpage ainsi que de nouvelles couleurs à la mode ont ajouté nouveauté et variété à la fourrure. Le marché de la fourrure, sans cesse croissant, a presque imperceptiblement ramené la fourrure dans nos rues, notamment sous la forme d'accessoires, de vêtements et de chaussures ornés de garnitures de fourrure (que l'on retrouve le plus souvent sur les cols, les écharpes, les capuchons...). Ciblant un public de plus en plus jeune et de plus en plus branché, la fourrure est maintenant incorporée aux vêtements de sport, aux tenues de soirée et de haute couture, sans oublier les vêtements de prêt-à-porter produits en masse et abordables pour tous.

À l'échelle mondiale, les ventes de fourrure ont totalisé quelques 11 milliards de dollars US en 2001-2002. L'Union Européenne, qui est la plus grande consommatrice de fourrure, a vu ses ventes augmenter de façon spectaculaire dès le milieu des années 1990. En 2002-2003, les revenus des ventes de produits en fourrure au sein de l'UE ont été estimés à 4,525 millions de dollars US. .

Quatre-vingt-cinq pour cent de la fourrure mondiale provient des fermes d'élevage. La Chine, membre de l'International Fur Trade Federation (IFTF), est la plus grande exportatrice de vêtements de fourrure et, selon les sources de l'industrie, le plus grand pôle de production et de traitement au monde. Entre 25 % et 30 % des fourrures de ce pays proviennent d'animaux sauvages tandis que 70 % à 75 % d'entre elles proviennent d'animaux maintenus en captivité. La Chine est également un des rares pays au monde à ne pas être doté de lois concernant le bien-être des animaux.

En Chine, la plupart des élevages d'animaux à fourrure se sont implantés durant les dix dernières années. Les espèces élevées comprennent le renard roux, le renard arctique, le chien viverrin, le vison et le lapin rex. Selon les sources de l'industrie de la fourrure chinoise, un nombre croissant de commerçants, de stylistes et de manufacturiers ont déplacé leur entreprise vers la Chine, la main-d'œuvre peu coûteuse et l'absence de lois sur le bien-être animal rendant la vie plus facile et les marges bénéficiaires plus importantes.

Le secteur mondial de la fourrure est complexe : les peaux produites par les éleveurs doivent traverser plusieurs frontières et subir diverses étapes de traitement avant d'être acheminées au consommateur. Pour l'année 2004, les statistiques du commerce chinois indiquent un volume net d'importations de 330 millions de dollars US et un volume net d'exportations de deux milliards de dollars US. Zhang Shuhua, président de la China Leather Industry Association, a révélé que les importations de fourrures ont augmenté de 54 % et les exportations de 123 % (!) par rapport à l'année 2003. Plus de 95 % des vêtements en fourrure sont vendus à l'étranger, 80 % des exportations en provenance de Hong-Kong partant pour l'Europe, les États-Unis et le Japon. Selon le rapport de Sandy Parker (21 mars 2005), la Chine a exporté aux États-Unis durant le seul mois de janvier 2005 des garnitures de fourrure totalisant la somme effarante de 1,2 million de dollars US. La variété sans cesse grandissante des produits de l'industrie de la fourrure chinoise comprend : peaux, manteaux complets, accessoires tels qu'écharpes et chapeaux ainsi que garnitures de vêtements, jouets et même des meubles.

Une enquête faite au hasard dans des boutiques et des grands magasins de Suisse et de Londres a permis de découvrir des étiquettes « Made in China » sur des vêtements en fourrure de grandes marques.

En Suisse et dans de nombreux pays européens, l'élevage d'animaux à fourrure a été banni pour des raisons humanitaires. Dans toutes les fermes visitées en Chine, les animaux sont traités brutalement et sont confinés dans des batteries de petites cages grillagées. Des signes d'extrême anxiété et des comportements pathologiques ont été systématiquement observés. La mortalité élevée des petits et les infanticides sont d'autres indicateurs des conditions de vie misérables.

Entre novembre et mars, les renards et les chiens viverrins sont vendus, tués, dépiautés et leurs fourrures traitées. Les animaux sont souvent abattus aux abords des marchés de gros, là où les fermiers les apportent pour les vendre et où les grandes sociétés viennent acheter leurs stocks. Pour arriver là, les animaux sont souvent transportés sur de longues distances et dans d'effroyables conditions.

La méthode d'abattage consiste à étourdir l'animal en lui assénant des coups répétés à la tête ou en le balançant sur le sol, tête la première. L'écorchage au couteau commence par le ventre, tandis que l'animal est suspendu par ses pattes arrière à un crochet, la tête en bas. De très nombreux animaux restent pleinement conscients durant ce traitement. Ils luttent désespérément, tentant de se défendre, jusqu'à la fin. Même après que leur peau ait été totalement enlevée, nous avons encore constaté une respiration, des battements de cœur et des mouvements du corps et des paupières, et ce durant cinq à dix minutes.

Ce rapport démontre que les conditions de détention, d'élevage, de transport et d'abattage des animaux servant l'immense industrie chinoise de la fourrure sont inacceptables d'un point de vue vétérinaire et moral. Ces pratiques bafouent le bien-être des animaux et sont à mille lieues des directives de la législation suisse et européenne.




Histoire des élevages d’animaux à fourrure en Chine

En Chine, la plupart des élevages d'animaux à fourrure se sont implantés durant les dix dernières années. Les espèces élevées comprennent le renard roux, le renard arctique, le chien viverrin, le vison et le lapin rex. Selon les sources de l'industrie de la fourrure chinoise, un nombre croissant de commerçants, de stylistes et de manufacturiers ont déplacé leur entreprise vers la Chine, la main-d'œuvre peu coûteuse et l'absence de lois sur le bien-être animal rendant la vie plus facile et les marges bénéficiaires plus importantes. Selon un éleveur coréen de renards, le Canada a essayé d'exploiter la main-d'œuvre chinoise peu coûteuse dès le début des années 1990 en y exportant 200 renards (rapport WSPA).

Beaucoup de fermes font face à des problèmes liés à la consanguinité, ce qui conduit à une lente détérioration de la qualité des fourrures. En 2004, des éleveurs finlandais exportèrent 5 000 renards vers la Chine. Beaucoup ne survécurent pas au voyage. Un propriétaire de ferme déclara que des entreprises similaires allaient également être créées dans la province de Hebei. D'autres projets prévoient la vente de sperme de renard bleu finlandais et l'apprentissage des techniques d'insémination artificielle.

L'expansion, ces dernières années, de la production de visons a été rendue possible grâce aux stocks de sperme acquis en Amérique du Nord et en Europe.

Les marchés de la fourrure et les centres d'affaires poussent comme des champignons, favorisant l'essor des sociétés impliquées dans la vente de fourrures, de peaux, de vêtements, de garnitures et de tous les produits et services qui gravitent autour. Dans la seule année 2000, l'un des principaux marchés de gros et de détail y vit l'échange de plus de 1 800 000 manteaux, 1 500 000 pièces de fourrure et deux millions de garnitures, représentant l'équivalent de 200 millions de dollars US, soit une petite fraction du volume total de ce secteur.

L'élevage commercial de renards débuta dès 1860 en Chine. Comme cette industrie commença à prendre de l'ampleur en Occident dans le milieu des années 1950, la Chine s'adapta. À partir de 1956, l'élevage de renards se répandit et s'intensifia, à tel point que chaque année, 200 000 renards étaient rajoutés dans les fermes d'élevage, jusqu'à atteindre un total d'un million de peaux produites par an. Dans les années 1980 et 1990, la Chine commença à s'ouvrir vers l'extérieur et son commerce de fourrure prit alors un essor considérable. À côté des fermes d'État traditionnelles, de nombreuses fermes privées et familiales virent le jour. Durant les années 1990, le secteur attira des investissements étrangers, ce qui fit naître encore plus de fermes. Aujourd'hui, les éleveurs chinois détiennent plus de 1,5 million de renards et plus ou moins l'équivalent de chiens viverrins (site web de l'IFTF, janvier 2005).

Le rapport de Sandy Parker estime que la production chinoise de visons avoisine les cinq millions et s'accroît rapidement (public. n° 17, 13 juin 2005).

(suite du rapport plus bas)
joelle
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Rang: Administrateur

Date d'inscription : 21/11/2004
Localisation : Haute Normandie

2ème animal : Lily-Cube arrivée à l'âge de 3 semaines avec son biberon
3ème animal : Noé un autre chat du voisin qui vit à 95% de son temps à la maison. Je tremble toujours pour lui
4ème animal : et les autres : Tika dont personne veut, Pepita persanne que personne supporte, Charly trompette, Whity, et Aldo qui fugue et revient
5ème animal : Whymper 17 ans IRC - Garou +ou- 17 ans IRC - Minette dit Miss Trotinette 16 ans IRC tous trois décédés
Bébé Léonard mort à 5 mois d'un accident - Mon petit Titou 2 ans enlevé et massacré - Poupouille chat du voisin qui vivait 95% du temps à la maison. Les 5% lui ont été fatal - Rouxdoudou recueilli à 6 ans et a vécu jusqu'à 12 ans un grand bonheur. Parti en quelques minutes d'une embolie pulmonaire.

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Message par joelle Dim 5 Fév - 12:37

Les principales régions d’élevage et leur étendue

Selon des sources provenant de l'industrie chinoise, les élevages de la province de Shangdong (nord-est) détiennent le plus grand nombre d'animaux avec plus de 500 000 renards. Juste après, viennent les provinces de Heilongjiang et de Jilin avec chacune plus de 300 000 renards, et ces chiffres ne cessent d'augmenter (information Internet Breeding Stocks, fév. 2002).

Possédant elle aussi des fermes d'animaux à fourrure, la province de Hebei fait office de plaque tournante pour les marchés de gros et au détail. Beaucoup d'animaux élevés dans la province de Shandong y sont transportés et vendus, avant d'être tués et dépouillés de leur fourrure.

Liou Shih (comté de Li), principalement avec son commerce de cuir de vache et de peaux de mouton, et Shangcun (comté de Suning), spécialisé dans la fourrure, y sont les plus gros marchés.

Au marché de Shangcun, 30 millions de peaux sont échangées chaque année, ce qui représente 60 % des échanges de fourrures chinois. Shangcun est surnommée « la capitale de la fourrure ». Le comté de Suning comptabilise en outre 152 fermes de grande taille, 65 villages spécialisés et 10 000 éleveurs, pour un total de 47 000 renards, visons et chiens viverrins. Selon le département de la Propagande du Parti, 50 000 des 300 000 habitants sont employés à des tâches relatives à la fourrure. La société Huachen espère produire plus de 80 000 pièces en 2005.

Les plus petites fermes d'animaux à fourrure sont souvent des affaires familiales. Les fermes de taille moyenne emploient de 10 à 15 travailleurs tandis que les plus grandes exploitations utilisent de 50 à plusieurs centaines de travailleurs. Détenant un nombre d'animaux allant de 1 000 à plus de 10 000, beaucoup de fermes bénéficient d'investissements étrangers. Une des plus grandes fermes détient 15 000 renards et 6 000 visons (site Chinese Alibaba, nov. 2004). Opérant comme une entreprise multifonctionnelle, elle comprend des bâtiments pour l'insémination artificielle, l'élevage, l'abattage, le traitement des peaux, le tannage et tout ce qui suit la production. Elle s'occupe également de l'exportation vers d'autres pays.

Dans la province de Hebei, de nombreuses fermes de renards ont établi leurs magasins aux abords des villes, comme à Tanshang, Laoting, Li, Bao Shu. La majorité de ces fermes sont tenues par des particuliers. Le nombre d'animaux y est généralement de moins de 100 à plusieurs centaines. La plus grande ferme de cette province détient plus de 20 000 animaux (site web China Consumer).

Les plus petites fermes s'occupent principalement de l'élevage et vendent ensuite leurs renards aux marchés de gros ou aux abattoirs. Les peaux sont ensuite acheminées aux négociants de fourrure et à ceux qui les traiteront.

De nombreuses fermes de la province de Hebei ont été visitées pour ce rapport. Quelques-unes détenaient principalement des renards, mais la majorité possédait également d'autres espèces telles que : visons, chiens viverrins et lapins rex.

Les espèces de renards communément détenues incluent : les renards bleus et blancs arctiques (Alopex lagopus) et les renards roux et argentés (Vulpes vulpes). Les éleveurs utilisent principalement l'insémination artificielle pour croiser le renard bleu et le renard argenté, car leurs périodes d'accouplement ne coïncident pas.

Les chiffres de l'industrie estiment que la Chine produit un million de peaux de vison et un million de peaux de renard chaque année, soit l'équivalent de 11 % de la production mondiale de visons et 27 % de celle des renards (IFTF, 2003 : http://www.efbanet.com/socio.php#2). Et ces chiffres sont sans aucun doute sous-estimés.

La «vie» dans les élevages

Selon l'International Fur Trade Federation (IFTF) : « l'élevage des animaux à fourrure est bien régulé et observe les plus hauts critères en matière de soins ». La Chine est membre de cette fédération.

Dans les fermes chinoises, les renards et les chiens viverrins vivent confinés dans des rangées de cages grillagées (mailles de 3,5 à 4 cm) mesurant environ 90 cm de largeur par 70 cm de profondeur et 60 cm de hauteur, bien que plusieurs soient plus petites encore. Les cages sont surélevées de 40 à 50 cm par rapport au sol, et ne contiennent aucun aménagement, aucun abri, aucun jouet, rien à mordiller, et dans beaucoup de cas aucun toit. Chaque cage contient un ou deux animaux. Les femelles reproductrices sont isolées durant la gestation et la mise bas en plaçant leurs cages dans un enclos protégé par des briques et ce, afin de réduire la mortalité des petits due aux infanticides ou à la négligence des mères.

L'accouplement a lieu de janvier à avril. La majorité des fermes utilise l'insémination artificielle pour croiser les renards bleus et argentés qui n'ont pas le même cycle. Les renards atteignent la maturité sexuelle vers 10 ou 11 mois. Les reproducteurs sont utilisés pendant cinq à sept ans. Les fermiers déclarent que les renardes ont des portées de 10 à 15 petits par an, entre mai et juin. Les renardeaux naissent donc au printemps et sont sevrés en trois mois. Selon les fermiers, le taux de survie des progénitures jusqu'au sevrage est de 50 %, ce qui équivaut à une moyenne de cinq à sept petits par portée. Les renards sont généralement abattus six mois plus tard, c’est-à-dire au moment où ils ont développé leur pelage d'hiver. La majorité des animaux seront vendus à la fin de l'année, tandis que certains seront gardés pour la reproduction

Les renards roux (Vulpes vulpes) pèsent de 5,2 à 5,9 kg et mesurent (de la tête au début de la queue) entre 66 et 68 cm. Les renards arctiques (Alopex lagopus) ont une taille variant entre 53 et 55 cm et un poids oscillant entre 3,1 et 3,8 kg. Les chiens viverrins (Nyctereutes procyonoides), une race de chiens ressemblant aux renards asiatiques, pèsent quant à eux entre 2,5 et 6,25 kg et ont une taille moyenne de 56,7 cm lorsqu'ils sont élevés au Japon. Les chiens viverrins finlandais ont pour leur part un poids variant entre 3,1 et 12,4 kg (Kauhala K & Saeki M., 2004).

Des comportements pathologiques démontrant des problèmes évidents de bien-être sont observés dans toutes les fermes : comportements stéréotypés, peur extrême, apathie, automutilations. Les fermiers rapportent aussi des problèmes liés à la reproduction et des infanticides, connus comme étant consécutifs à de mauvaises conditions de vie.

Pour sortir les renards des cages, les fermiers les attrapent avec des pinces métalliques pour leur bloquer le cou et les tirent par la queue. Deux sortes de pinces sont utilisées. Ensuite, l'animal est extirpé par les pattes arrière, la tête en bas.

La période d'élevage s'étend de juin à décembre. À partir du moment où les fermiers ont sélectionné les animaux qui serviront à la production de fourrure plutôt qu'à la reproduction, la qualité de leur fourrure devient leur seul souci. Avant que ces animaux ne soient prêts pour l'abattage, les éleveurs examinent attentivement la maturité et la qualité de leur pelage. Entre novembre et mars, les renards sont vendus, tués, dépiautés et leur fourrure est traitée.

source : PSA (protection suisse des animaux
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2ème animal : Lily-Cube arrivée à l'âge de 3 semaines avec son biberon
3ème animal : Noé un autre chat du voisin qui vit à 95% de son temps à la maison. Je tremble toujours pour lui
4ème animal : et les autres : Tika dont personne veut, Pepita persanne que personne supporte, Charly trompette, Whity, et Aldo qui fugue et revient
5ème animal : Whymper 17 ans IRC - Garou +ou- 17 ans IRC - Minette dit Miss Trotinette 16 ans IRC tous trois décédés
Bébé Léonard mort à 5 mois d'un accident - Mon petit Titou 2 ans enlevé et massacré - Poupouille chat du voisin qui vivait 95% du temps à la maison. Les 5% lui ont été fatal - Rouxdoudou recueilli à 6 ans et a vécu jusqu'à 12 ans un grand bonheur. Parti en quelques minutes d'une embolie pulmonaire.

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Message par Invité Mer 8 Fév - 20:39

pleure Sad Sad pleure Sad Sad pleure ...

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Message par Invité Mer 8 Fév - 23:24

Pouahhhhhhh ! et le mot est faible.
C'est à vomir !

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Message par bimarion Jeu 9 Fév - 15:18

J'en reste sans voix Sad Sad

bimarion
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Message par Maggy Ven 24 Mar - 19:08

pleure pleure pleure pleure pleure


colere colere colere colere colere

Maggy
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Message par kk Sam 25 Mar - 8:15

Déguelasse, à vomir!!!!!!!!!!!!!!!!! colere colere colere

kk
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Message par Invité Sam 25 Mar - 11:21

Dégoutée cpojuste pleure

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